4 raisons de mater Pride avec nous

Ce mercredi 2 juillet, on vous accueille à nouveau au Ciné 104 afin de diffuser le film Pride réalisé par Matthew Warchus, suivi d’un échange avec le collectif Les Inverti·e·s. Histoire de vous motiver, on vous dévoile quatre raisons de venir passer ce moment avec nous.

1 – Un feel good movie, certes, mais pas niais

Au cinéma, la lutte politique est souvent montrée de façon tragique, avec des personnages qui souffrent et peinent parfois à s’extraire de leurs conditions… Ce qui est bien normal hein, puisque à bien des égards, ce n’est pas très fun de combattre le pouvoir en place.

Toutefois, le militantisme, c’est aussi de la joie, un sens de la communauté, l’impression de changer quelque chose, même à petite échelle. Pride dévoile toute cette ambivalence avec des personnages qui font face à de grandes épreuves, des conflits internes à leur orga mais aussi d’intenses moments de camaraderie. Il manquerait plus que des coucheries un peu gênantes qu’on se raconte en terrasse et tout serait terriblement accurate.

2 – Une bande-son folle (dans tous les sens du terme)

Bronski Beat, Frankie Goes to Hollywood, du Soft Cell en passant par The Smiths : Pride est un film à la BO sublime qui dévoile la musique de l’époque tout en évitant le piège de la nostalgie mélomane (on pense à certains films en particulier mais on ne dira rien…) Et puis, on adore ce mélange si singulier entre morceaux queer et chants traditionnels du syndicalisme anglais.

Petite larme aussi à l’écoute du titre For A Friend de The Communards, où la voix bouleversante de Jimmy Somerville chante un vibrant hommage à son ami Mark Ashton. On pense que vous avez besoin d’entendre cela dans une salle de cinéma.

3 – Un chœur de personnages bouleversants

Que ce soit Mark Ashton, l’incroyable Stef, les adorables Jonathan et Gethin mais aussi l’ensemble des citoyen·nes de de la ville de Onllwyn, Pride dévoile des personnages aux vécus très différents mais réunis par une cause commune. Très vite, de nouvelles amitiés se créent, se défont ou se réinventent suite à l’intensité de cette grève. La force de Pride c’est aussi son casting fabuleux, qui réunit des grands noms du cinéma anglais tels que Bill Nighty et Imelda Staunton mais aussi Georges MacKay ou Andrew Scott. Ce dernier recevra le prix du meilleur acteur secondaire au British Independant Film Awards pour son inteprétation magistrale et toute en retenue du gérant de la librairie Gay’s The World. Et puis Russell Tovey fait une apparition qui fait chialer, aussi.

4 – La clim et la fête du cinéma

Parfois, c’est bien mignon la cinéphilie mais on vous connait, on sait qu’il faut parfois frapper dans vos bas instincts : le Ciné 104 est climatisé et les places seront au tarif unique de cinq euros.

Même si on diffusait l’effroyable Emilia Pérez, ça vaudrait le coup (faudrait juste fermer les yeux, quoi)

Ciné Friction : Pride : mercredi 2 juillet à 20h15 au Ciné 104. Pour réserver vos places, ça se passe ici !