Histoire de continuer à muscler nos cuisses qu’on a fait bosser pendant la manif du 1er mai, on a sélectionné des évènements qui vont mettre vos jambes à rude épreuves : pas de danse jusqu’au bout de la nuit, rester assis pendant des heures pour mater des films et peut être se mettre à quatre pattes à des afters du samedi soir. Bref, c’est l’heure des recos culturelles de Friction :
La soirée de clôture du Femstival– 10 mai à La Flèche d’Or (Paris 20e)
C’est quoi ?
Le festival des féminités queers s’achève avec un programme explosif : concert de Ar Kedabar, présence du DJ marseillais Nyebra et BUUR BABA ainsi que la reine burlesque Nubsaphrodite mais également la diffusion de courts-métrages 100% cunty. Bref, à boire et à manger mais surtout une ambiance sexy et fem comme on en voit trop peu souvent.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« Tous mes strings sont au sale, je vais venir sans culotte, ça sera pas la première fois. »
Le masque et la plume dans le cul – 12 mai aux Souffleuses (Paris 4e)
C’est quoi ?
On serait tenté de vous dire que rien que le nom devrait vous motiver mais bon, ça serait un peu léger… Le masque et la plume dans le cul, c’est le nom du podcast culture animé par la déjantée Babouchka Babouche et son acolyte journaliste Marguerite du Trash. Si ça ne vous suffisait pas de les écouter, vous pourrez avoir le plaisir de les voir en direct live poser toutes leurs questions à Gorge Bataille.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« C’est petit la cave des Souffleuses, ça fait de l’écho… comme dans ton cul ! »
Decolonial Film Festival – 12 au 25 mai en Île-de-France
C’est quoi ?
Difficile de vous résumer l’incroyable programmation du Decolonial Film Festival, tant les films et les rencontres proposées nous donnent hâte d’être mi-mai. Hommage à Aimé Césaire à travers la projection de deux films, Three promises présenté le festival Ciné-Palestine, Mille et un bijoux présenté par Tsedek!… Si vous n’allez pas à Cannes (en tout cas nous, non), on vous a trouvé vraiment bien mieux.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« Tiens, ça faisait un bail que j’’étais pas allé au ciné autrement que pour un Ciné Friction. »
Rencontres « Se dire pédé » – 15 au 16 mai à Lille
C’est quoi ?
Les copines lilloises du collectif pédé La Théière nous offrent deux jours de rencontres, projection de films et visite pédalesque de leur ville. Dans quatre lieux lillois, vous pourrez assister à quatre tables rondes conviant Trans Fag Trad, Quentin Zuttion, Marguerin Lelouvier plein d’autres mais aussi… notre bonne vieille Maxime Lavalle Oum (surprise, c’était un peu de l’autopromo).
Le truc qu’on dira après y être allé :
« J’ai supprimé Grindr : j’espère que la visite ne fait pas l’impasse sur les lieux de cruising. »
5 ans de Queer Education – 16 mai à La Station (Paris 18e)
C’est quoi ?
Vous avez déjà vu La Station en plein jour ? Bah nous non plus. Queer Education, l’asso queer qui rassemble le personnel de l’éducation fête ses cinq ans ce 16 mai. On commencera par une expo, un apéro et des prises de paroles à Station Sud pour ensuite bouger à Station Nord où la soirée continue avec Erreur de Jeunesse.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« C’est moi où tous les profs de français sont queer ? »
With Us – 23 mai la Station (Paris 19e)
C’est quoi ?
Le collectif d’artistes trans et non binaires fait venir du beau monde en plus de ses résident·es habituel·les avec Violently Happy de Belgique et DHC. Bref, on est en train de laver nos plus beaux mini shorts.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« La Station c’est bien. La Station sans se peler le cul c’est mieux. »
Dimanche en solidarité avec les exilé·e·s à Calais – 1er juin au Mont Venus (Montreuil)
C’est quoi ?
T’as pigé qu’on était pas dans la régularité parce que la vie c’est compliqué donc on préfère te prévenir avant d’une date importante de juin. En effet, plusieurs bénévoles travaillant à Calais organisent projections, discussion militante, exposition et loto au profit des assos Capuche mobilisée et Captain Support. Vous pourrez également apporter chaussures, manteaux, tentes et couvertures afin de venir en aide aux personnes exilées.
Le truc qu’on dira après y être allé :
« J’ai fait plein de dons. Dieu ne me le rendra pas et c’est très bien comme ça. »
