Pop électronique et introspection : plongée dans l’univers de syyler

Avec syyler, l’artiste derrière le projet pop électronique précédemment connu sous le nom de Lësterr, amorce une nouvelle ère musicale. Plus sincère, plus introspectif, il se dévoile à travers son premier album i’m ok, véritable journal intime qui mêle mélodies électroniques et émotions brutes. Entre anxiété, quête de vérité et immersion visuelle, syyler redéfinit son identité artistique. Rencontre avec un créateur en plein élan de renouveau.

Salut syyler, est-ce que tu peux nous dire quelques mots pour te présenter ?  

Je fais de la pop électronique avec des influences emo. j’ai sorti plusieurs EP sous le nom  de Lësterr, mais j’avais besoin de tourner la page. syyler, c’est un nouveau départ, plus  sincère et plus mature. 

Avec Lësterr, je racontais des histoires imaginaires, parce que j’avais peur de parler de moi.  Maintenant, je me livre vraiment. Ce projet, c’est un mélange de tout ce que j’ai appris  avant, mais avec plus de vérité. 

Peux-tu nous parler de ton clip « 6ilence », de son concept et de l’histoire que tu  souhaites raconter à travers ces images ? 

Le clip de 6ilence a été réalisé par Aliha Thalien, dont j’adore le travail. Elle voulait essayer  de réaliser un clip, et je suis vraiment heureux qu’elle l’ai fait pour cette chanson.  La chanson parle de l’anxiété, et des pensées parasites qui envahissent mon cerveau en  permanence. Ce clip représente une fuite, un besoin de fuir le bruit constant, dans un  univers entre rêve et réalité.  

© Kevyn Charo

Ton album i’m ok marque une première grande étape en tant qu’artiste. Quels sont les  thèmes ou les inspirations principales qui ont nourri sa création ? 

Cet album c’est mon journal intime. J’ai travaillé dessus pendant presque 4 ans et je suis  passé par tous les stades émotionnels pendant sa compositions. J’ai creusé très profond  dans mon cerveau pour parler de choses vraiment importantes pour moi et c’est la premiere  fois que je réfléchissais vraiment aux paroles.  Il est très autobiographique, presque comme un exutoire, où j’ai pu parler de choses dont je  ne parle pas trop d’habitude.  

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Travailler avec Faeries Records, le label de Jennifer Cardini et Lou Fauroux, doit être  une expérience enrichissante. Comment cette collaboration a-t-elle influencé ton  parcours ou ton son ? 

Jennifer et Lou m’ont vraiment laissé libre dans tous mes choix, et m’ont poussé à aller plus  loin dans mes idées. Grâce à elles j’ai pu travailler avec deux producteurs sur certains  morceaux. Leo Elser, et Tristan Bründler. Je les écoutais déjà beaucoup, et ça m’a paru  évident de les inviter à participer à l’album. Leur approche créative et leur sensibilité ont  apporté une dimension supplémentaire à mon travail.  

J’ai aussi demandé à mon ami migu de faire un feat sur le morceau night, et la chanteuse  Olivia Merliahti a prêté sa voix à ma chanson wound.  

Ton travail mêle musique et visuels de manière très immersive. Quelle place occupent  les visuels, comme tes clips, dans ta démarche artistique globale ? 

J’ai grandi avec des artistes qui ont un univers visuel très prononcé, et où tout est réfléchi et  cohérent. C’est vraiment vers ça que je voulais aller. Pour cet album, c’est l’artiste Kevyn  Charo qui m’a donné sa vision sur presque tout. Elle signe aussi le clip de la chanson « i’m  ok » et la cover de l’album. Je suis tellement content de voir qu’avec très peu de moyens on a réussi à créer un univers entier et qui me ressemble. J’espère pouvoir aller encore plus  loin sur mes prochains projets.  

Quels sont tes projets ou envies après la sortie de « 6ilence » ? Un prochain clip, des  concerts, ou peut-être d’autres collaborations ?  

Des concerts, c’est sur ! Pour le reste, j’ai pas mal d’idées de projets, mais rien de très  avancé encore. Mais je suis sur que ce sera super.