OXYTOCINE dévoile « Moi, petite entreprise »

En ce temps de lutte contre celleux qui rêveraient de nous faire bosser du berceau au tombeau, OXYTOCINE relate dans Moi, petite entreprise le burn-out de Suzie, que les publicitaires décriraient comme une « ménagère de plus de 50 ans ». Au bord du craquage, Suzie a tant baigné dans le néolibéralisme qu’elle l’a bu à la tasse et pense qu’en travaillant (encore !) « sur elle-même » elle deviendra assez « forte » pour surmonter son surmenage. 

Le clip-maison mime une réunion zoom panoptique où dans un remake téléboulot-dodo de loft-story chacun.e dans son auto-open-space met en scène son intérieur et ses faits et gestes et surveille les intérieurs et faits et gestes de ses collègues. 
Ce track-tract démonte la rhétorique de la méritocratie et du développement personnel qui en promouvant l’auto-exploitation cache l’exploitation derrière le vernis de l’auto-accomplissement en nous poussant à « donner le meilleur de nous-même » mais le donner à qui ?