La Fièvre des Archives #2 – Historiciser l’urgence

A l’occasion des Ateliers-Débats pour la création d’un centre d’archives LGBTQI ayant eu lieu à Paris les 4 et 5 mai, nous publions les interventions et tribunes de plusieurs participant·es à ces journées, parmi lesquel·les Sam Bourcier, Renaud Chantraine et Paola Bacchetta

Crédit photo : Sasha Ertel, MUCEM

« Historiciser l’urgence » : mise au point sur le projet de centre d’Archives LGBTQI+ à Paris

Renaud Chantraine, doctorant en ethnologie et membre du collectif Archives LGBTQI

 

Cherchant à reconstituer à partir du peu de sources disponibles (toujours ça !) l’historique du projet serpentin de Centre d’Archives LGBTQI+ à Paris, j’ai fait la découverte que dans un certain nombre de discours, qui remontent pour certains à des décennies, la thématique de l’« urgence », associée à celle de la mémoire LGBTQI+, était très fréquemment mobilisée.

Ce constat amène immédiatement une sorte de paradoxe, une tension entre d’un côté la mémoire, qui serait une forme d’élaboration, patiente et progressive, d’un ensemble de traces que l’on garde, pour pouvoir ensuite les transmettre ; et d’autre part l’urgence, qui à l’inverse relèverait plutôt d’une intensité face à une crise – crise à laquelle on cherche à apporter des réponses, contre ou avec laquelle il faut agir. Une tension dans le rythme donc, dans le tempo.

Ce que je propose ici, c’est un court voyage dans le temps à la recherche de l’urgence, dans le contexte des enjeux de mémoires LGBTQI+. A quand remonte sa première apparition ? A quels moments, par qui, et comment cette rhétorique est-elle mobilisée ? Bien sûr, cette traversée n’est qu’une lecture personnelle et située, qui dépend beaucoup de mon interprétation, des sources auxquelles j’ai pu avoir accès, des rencontres que j’ai pu faire.

Première rencontre, les années 1980

Sur un bulletin d’adhésion à la Fondation Mémoire des homosexualités, daté de 1985, on peut lire au premier paragraphe :

« Contre la fragilité d’une Mémoire. Le développement récent des savoirs sur la sexualité (…) se heurtent toujours à l’obstacle majeur des sources documentaires, notamment les plus liées au quotidien et à l’intimité. Plus que tout autre, la trace laissée par les homosexuels et les lesbiennes est fragile, vouée à une disparition rapide. (…) Combien de témoignages précieux (…) ont été ainsi confisqués, détruits ou simplement perdus et dispersés ? (…) Perte sèche au bilan de l’histoire, il est temps de mettre fin à cette hémorragie culturelle. »

Urgence de la métaphore : stopper l’hémorragie, urgence à sauver les traces de la disparition. C’était la mission que se donnait cette association, fondée à Paris en février 84, l’une des toutes premières en France à s’intéresser à la préservation des mémoires – « dans le vocabulaire de l’époque » – gaies et lesbiennes. Déjà émergeait, il y a plus de trente ans, le projet d’un centre visant à rassembler les témoignages liés à des sexualités minoritaires – archives et objets – en vue de les conserver et les valoriser. 

La rupture de l’arrivée du sida

Malgré ses ambitions, le projet ne parvient pas à mobiliser, étant rapidement « submergé par la vague du sida » comme le raconte l’un des co-fondateurs, Christian De Leusse. Seul de ceux-ci survivant de cette époque, il créera ensuite à Marseille en 89 une association héritière de cette première lancée, Mémoire des sexualités, qui cherche aujourd’hui à se réinventer[1]. De leur côté, les lesbiennes féministes créaient, dès 84 les Archives Recherches et Cultures Lesbiennes[2].

« A partir du milieu des années 80, pratiquement toute l’énergie militante passe dans une lutte désespérée contre l’épidémie et ses complices. »

Pour la communauté gaie, le sida est une rupture et une épreuve de fonds. A partir du milieu des années 80, pratiquement toute l’énergie militante passe dans une lutte désespérée contre l’épidémie et ses complices. Hormis pour quelques exceptions comme le Patchwork des Noms[3], la mémoire semble passer au second plan, cette revendication entre en sommeil ; l’urgence est ailleurs, dans l’« agir pour ne pas mourir », pour reprendre le titre du livre de Christophe Broqua sur Act Up-Paris. Il me semble important de rappeler ici, dans le contexte de ce projet de centre d’archives, à quel point la mobilisation des personnes vivant avec le VIH a durablement transformé les rapports de pouvoir. En juin 83, un petit groupe d’homosexuels séropositifs formulent lors d’une conférence internationale les principes de Denver[4] que voici : « [Les personnes vivant avec le VIH] formeront des comités, se choisiront des représentants, établiront les conditions d’une parole collective inédite, s’adresseront eux-mêmes aux médias et décideront démocratiquement des stratégies qu’ils emploieront et de l’ordre de leurs priorités. Ils demandent à être désormais partie prenante à tous les niveaux de décision, à participer à tous les colloques sur le sida, à y bénéficier d’une crédibilité égale à celle des autres intervenants, à y faire connaître leurs expériences. » Ces principes consacrent une forme inédite de renversement de l’expertise qui s’accompagne d’une nécessaire participation des personnes concernées à toutes les décisions qui se rapportent à leur vie, ne les oublions pas.

L’académie gay et lesbienne

Les conséquences des nouveaux traitements sur la mémoire

A partir de 1996, l’arrivée des trithérapies marque un changement majeur dans l’histoire de l’épidémie, au moins dans un premier temps dans les pays du Nord. Cette nouvelle rupture semble bouleverser profondément le rapport qu’entretiennent certains acteurs de la lutte contre le sida à la question du temps, à la gestion de l’urgence comme à la manière dont l’avenir est nouvellement envisagé, mais aussi le passé. Plus ou moins paradoxalement, ce changement a également une conséquence négative puisque qu’est aussitôt mis en danger l’existence de bon nombre d’associations de lutte contre l’épidémie. En 2000 par exemple, la plus ancienne en France, Vaincre le sida, disparaît faute de subvention. D’autres ont réduit leurs activités ou déménagé dans des locaux plus étroits. Or, la disparition ou la fragilisation d’une association a généralement pour conséquence la destruction de l’ensemble ou d’une partie de ses archives.

C’est dans ce contexte qu’émergent une série d’initiatives associatives ou institutionnelles visant non seulement à sauvegarder les traces des luttes débutées une quinzaine d’années plus tôt, mais surtout à en organiser la mémoire. C’est par exemple précisément en 96, au moment même où certains membres d’Act Up envisagent la dissolution de l’association, qui finalement n’aura pas lieu, qu’un groupe « Archives et documentation » est créé. Travail interne nécessaire de mise en ordre de la mémoire, envisagée comme un outil de lutte mais aussi de formation, d’information et de transmission à destination des nouveaux militants.

« La disparition ou la fragilisation d’une association a généralement pour conséquence la destruction de l’ensemble ou d’une partie de ses archives. »

Côté institutions, le Musée des Arts et Traditions Populaires, ancêtre du Mucem, s’engage à partir de 2002 dans une vaste opération d’ethnographie d’urgence ayant notamment permit de sauver de la perte et la destruction une petite partie de la fragile mémoire associative. De leur côté, les Archives Nationales commencent à cette même époque à recevoir en dépôt les archives de l’association AIDES. Beaucoup plus tard, en 2014, c’est celles d’Act Up-Paris qui rejoignent les collections nationales. La situation de l’association est alors critique. Elle connaît de grandes difficultés financières, suite à la diminution progressive des subventions publiques et des dons, ainsi que la baisse du nombre de militants. L’urgence apparaît à nouveau et va la conduire à devoir quitter en toute hâte les espaces historiques occupés depuis 89. Que faire de la mémoire de l’association, de tous les objets et archives rassemblés dans leurs locaux ? L’absence de centre d’archives LGBT à Paris, qui aurait pu recueillir archives ET objets de l’association en péril, se fait cruellement sentir[5]. La solution finalement trouvée consistera à placer les premières au sein des Archives Nationales et à déménager les secondes au Mucem à Marseille. Malheureuse séparation, formalisme institutionnel, violence des archontes.

L’académie gay et lesbienne

2001 : Académie Gay et Lesbienne et projet de CADHP

Retour en arrière, 2001, 1er mars : création de l’Académie Gay et Lesbienne[6] à Vitry. Phan Bigotte a raconté publiquement plusieurs fois son parcours[7], quelques repères : réfugié politique du sud Vietnam, il a vingt ans quand il arrive en France en 1975 et découvre un nouveau monde homo qui le fascine, Arcadie, le FHAR, les premières manifestations du CUARH, etc. Il commence à collectionner tous les documents qui lui passent sous la main. Depuis ce temps, il raconte qu’on l’appelle « garde tout ». C’est un gardien. En 89, il découvre sa séropositivité, revend la librairie où il travaillait pour acheter un pavillon en banlieue, afin d’accueillir dans de meilleures conditions sa collection qui, au fil des années, devient de plus en plus volumineuse. Il rejoint Act Up puis AIDES, dont il a conservé de très nombreux documents, notamment internes. Lui aussi explique que pendant ces années terribles, il a assisté impuissant « à la disparition prématurée, corps et biens, de très nombreux homosexuels. » Souvent, les familles jetaient tout, cherchant à se débarrasser de la sexualité et de la maladie « infamantes » de leur parent, violence de l’effacement. Lorsqu’à partir de 96, de nombreuses associations mettent la clé sous la porte, les bennes à ordures se remplissent d’archives et c’est toute une part de l’histoire qui disparaît. Pour Phan Bigotte, l’urgence, c’est « sauver la mémoire des poubelles ». Urgence d’un geste obsessionnel du collectionneur presque solitaire qui se déploie dans la durée, constance du jardinier. Sans lui, que resterait-il de ce passé collectif ? L’Académie est sans doute une des plus grosses collections d’Europe, elle croule sous le nombre ; ses demandes sans cesse répétées d’un local pour pouvoir les rendre accessibles au public ont perpétuellement été refusées…

« Souvent, les familles jetaient tout, cherchant à se débarrasser de la sexualité et de la maladie « infamantes » de leur parent, violence de l’effacement. »

Sam Bourcier retrace dans un chapitre du deuxième volume de Queer Zones[8] le lancement du 1er projet de centre d’Archives LGBT à Paris par Bertrand Delanoë ; le point de vue est situé, mais si précieux tant il est difficile de trouver des sources pour comprendre rétrospectivement cette période, et tant la propre mémoire de la mairie de Paris semble faire défaut sur cette affaire…. L’urgence ici se mêle aux – pluriel – politiques. Je cite Bourcier :

« En mars 2001, le candidat à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë, a glissé dans son panier de promesses électorales la création d’un centre d’archives dédié au mouvement homosexuel français. En septembre 2002, le conseil de Paris accorde une subvention de 100 000 euros à une association de préfiguration d’un centre d’archives homosexuelles de Paris (le CADHP). Problème : le projet se payait le luxe de faire l’impasse sur la plupart des minorités sexuelles et de genre. »

Plusieurs collectifs (Archilesb, Vigitrans, Lopattaq puis ArchiQ) se montent dans une autre forme d’urgence – le scandale et la mobilisation, fertile et constructive, contre un projet injuste et mal embarqué ; ils protestent contre : la sous-représentation des lesbiennes et des trans, le manque de transparence et de communication, l’absence de concertation et de dialogue, l’occultation des archives sur le sida et la prostitution, le déni des initiatives existantes comme l’Académie Gay et Lesbienne, les ARCL ou le centre de documentation monté à Lille par Patrick Cardon[9] et enfin, last but not least, une conception de l’archive verticale et excluante[10]. Urgence à repenser un modèle de l’archive qui tienne compte de la spécificité de nos communautés et de nos mémoires.

Mars 2004 devait être la date de l’ouverture du Centre ; au printemps toujours rien, deux années et 100 000 euros de perdus ; une promesse qui s’éloigne. Un local de 40 m2 avait même été attribué à ce projet, rue Notre Dame de Nazareth, mais celui-ci ne pouvait ni recevoir d’archives ni être ouvert au public ! L’histoire se répèterait presque.

2007, le projet réapparait sous le nouveau nom d’Institut Arc-en-Ciel confié cette fois à Louis-Georges Tin – lui-même pris dans toutes sortes d’autres urgences. Six ans plus tard, à l’Europride de 2013 à Marseille, lors d’un débat sur les archives et les centres de documentation LGBT, le rêve d’un centre d’archives LGBT à Paris vole à nouveau en éclats : Louis-Georges Tin est pris à partie et les reproches fusent : le projet est au point mort depuis trop longtemps, les réunions n’ont plus lieu, sa gestion et son pilotage ne sont manifestement plus assurés, la confiance dans la dimension collective du projet s’érode. Remarquable litanie d’espoirs, de sursauts et de points morts.

Exposition Mémoires Minoritaires, Lyon, 2018

En décembre 2014, renversement de situation : le groupe EELV relance l’initiative abandonnée en déposant un vœu[11] au Conseil de Paris portant sur la reconnaissance de la mémoire LGBT et la création d’un centre d’archives. Extraits du texte :

« A Paris, la question lancinante de la constitution d’un centre d’archives et de documentation LGBT est en suspens depuis une dizaine d’années (…) Les Archives nationales font certes déjà preuve d’ouverture en accueillant des fonds (par exemple la contribution récente d’Act Up-Paris), mais elles ne permettent pas une visibilité suffisante de ce patrimoine singulier, ni la réunion exhaustive des différents fonds associatifs répertoriés. Au final, dans la situation actuelle, de nombreux documents précieux se perdent lors d’événements personnels (décès, déménagements…) et une grande part du patrimoine collecté ne dépend que des efforts importants mené par des bénévoles, parfois par un stockage dans leur propre domicile. »

Conclusion du vœu : la Maire de Paris s’engage « à proposer dès 2015, en concertation avec les associations, un local d’accueil pour stocker et rassembler toutes les archives LGBT collectées auprès d’associations et de particuliers volontaires » et à relancer le processus de constitution d’« un véritable centre d’archives et de documentation LGBT de dimension nationale, co-élaboré avec toutes les associations intéressées. »

Il faudra péniblement attendre un an et demi pour qu’au mois de juin 2016, une première réunion soit convoquée par la Mairie, ouverte à un certain nombre d’associations intéressées par ces questions – Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir, Centre LGBT, Académie Gay et Lesbienne, Fières, ou Act Up notamment. D’emblée, et ce malgré le lourd passif d’erreurs déjà commises et de fortes attentes, une série de maladresses et de qui-pro-quo sont commises côté mairie. Absence de clarté quant au rôle confié aux associations convoquées dans le cadre d’une réflexion qui se revendique collective, qui renvoie plus généralement à la question de « qui pilote et construit le projet ». Absence de transparence sur le budget qui était sensé être alloué aux travaux de préparation d’un projet intégrant la spécificité de ce type de matériaux d’archives, de ces mémoires fragiles et minoritaires, et qui a en fait servi à payer une fortune les services de Res-Publica, société de concertation pour cas « difficiles », au prétexte que les associations, pourtant relativement unies et prêtes à avancer, auraient été incapables de s’entendre (je parle de celles véritablement intéressées par les enjeux d’un tel centre, qui agissent pas en dehors d’hallucinantes magouilles politiciennes). Sans insister sur la décision sans concertation d’attribuer au Centre LGBT la gestion d’un box de dépôt et de stockage d’urgence (sic) d’archives en péril, aux contours flous, là encore non-accessible au public. Le temps passe, rien ne se passe, piétinements.

Le ton monte d’un cran fin mai 2017, à l’occasion d’une tribune de Didier Lestrade dans Libération[12], réagissant au Prix décerné au film 120 battements par minutes à Cannes :

« Si tout le monde parle de transmission de l’activisme, où en sommes-nous du projet d’archives LGBT que la Mairie de Paris promet depuis presque deux décennies et qui reste au point mort  ? Mes propres archives du début d’Act Up, je les lègue à qui  ? Faudrait-il manifester devant l’Hôtel de Ville pour obtenir enfin un centre de documentation comme d’autres villes européennes en disposent  ? »

L’ancien président d’Act Up-Paris persiste et signe quelques mois plus tard lorsqu’il interpelle la Maire à la fin de l’été pour connaitre ses intentions réelles sur le projet du centre d’archives. Celle-ci renvoie la balle à l’Etat en déclarant que le projet doit être « porté à l’échelle nationale, car l’histoire du mouvement LGBT concerne la France entière ». Drôle de manière de se dégager d’une promesse faite au nom de la mairie de Paris, et d’écraser par la même occasion toutes les initiatives qui existent en régions, de Lyon à Toulouse, en passant par Marseille ou Rennes. Le 8 septembre, Lestrade lance un compte à rebours sur Slate : « Si ce centre d’archives n’est pas ouvert avant ma mort, ce sera Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë qui se partageront mes cendres sur leurs têtes. Le compte à rebours commence maintenant. »[13]

Nous en sommes à peu près là, sauf qu’entre-temps la prise de conscience de l’importance d’un tel outil pour nos communautés s’est développée, au sein des associations mais aussi à d’autres endroits, multiples, où sont les personnes qui se sentent concernées : activistes et archivistes, chercheur.es, journalistes, fonctionnaires, jeunes ou moins jeunes, ou tout simplement passionné.es. Le collectif que nous avons constitué en septembre dernier agrège ces différents points de vue, qui sont politiques, culturels, scientifiques, sociaux, patrimoniaux ; il les fait dialoguer, se croiser, se questionner et produit une expertise sur tous les sujets qui concernent le futur centre, lors de réunions à la Bourse du travail qui ont lieu tous les 15 jours, ouvertes à toutes et à tous. Cette journée du 5 mai, ainsi qu’une liste de 12 priorités, ont été construites collectivement par le collectif Archives LGBTQI, avec sérieux et transparence, pour esquisser les contours d’un centre d’archives, d’exposition, de recherche, de documentation et de mémoire, ambitieux et à même de rassembler et faire vivre fièrement les mémoires de nos communautés. URGENCE = ACTION

 

***

[1] http://www.memoire-sexualites.org/

[2] http://www.arcl.fr/

[3] http://www.solidays.org/programme/exposition-patchwork-noms/

[4] https://www.cocqsida.com/assets/files/1.qui-sommes-nous/principes-de-denver1985.pdf

[5] https://yagg.com/2014/06/23/les-archives-nationales-accueillent-les-archives-dact-up-paris/

[6] http://www.archiveshomo.info/

[7] http://www.archiveshomo.info/academie/press-book/archives_lgbt_en_france_2013.pdf

[8] Marie Hélène [Sam] Bourcier, Queer Zones 2, Sexpolitiques, Editions La Fabrique, 2005. Nouvelle édition des trois volumes à paraître prochainement.

[9] http://www.revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.org/rcffc/article/view/fx12.18/1047

[10] https://friction-magazine.fr/archives-vie-le-pouls-de-larchive-cest-en-nous-quil-bat/

[11] https://lgbt.eelv.fr/voeu-de-reconnaissance-de-la-memoire-lgbt-a-paris-par-la-creation-dun-centre-darchives-national/

[12] http://www.liberation.fr/debats/2017/05/30/apres-120-bpm-epargnez-nous-vos-louanges_1573285

[13] http://www.slate.fr/story/150962/centres-archives-lgbt-compte-rebours-lance

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