Des tas de pneus, des bouts de vieilles bagnoles rouillées, des amas de branches mortes et des morceaux de tole ondulée : les habitant·e·s de la ZAD ne manquent ni d’énergie ni d’imagination pour défendre leur zone.
Réunis par le Tumblr La rue ou rien dans une série baptisée « L’art de la barricade », les clichés de la ZAD font mouche. Difficile de ne pas être touché par leur charme troublant.
On y retrouve l’humour et la poésie propres aux luttes autonomes : ici, une flaque de boue flanquée d’un bodyboard et d’une échelle en bois annonce la « ZAD Plage ». Ailleurs, une pancarte plantée sur un petit talus ressemblant à une tombe prévient : « Ci-gît Valls ». « Cette nature se défend » signale une autre banderole, faisant écho au slogan favori des militants pour la justice climatique (« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend »). Et on a bien du mal à ne pas être d’accord…
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La rue ou rien