Le courrier de Nadine de Q : « Comment gérer au mieux un accident lors du sexe anal ? »

Savoir bien se comporter en tout lieu et en toute circonstance, obéir aux règles de la politesse avant de rouler des pelles, respecter l’hospitalité chez un plan cul, inviter des ami·e·s à une partouze : l’art de vivre est la clé du bonheur et du succès. Face aux nombreuses sollicitations que nous recevons, Friction Magazine a contacté une experte en savoir-vivre : la baronne Nadine de Q répond à vos questions dans cette nouvelle chronique.

Retrouvez les réponses de la baronne ici et n’hésitez pas à nous envoyer vos questions à hey@friction-magazine.fr.

Quand on pratique le sexe anal, un accident est vite arrivé. Que l’on soit actif·ve ou passif·ve, comment gérer au mieux ce genre de désagréments ?

— Pierre-Marie

Cher Pierre-Marie,

Voici une question que l’on me pose souvent. Ah ! il est vrai que les joies du sexe anal sont des plus réjouissantes mais comportent ce petit risque de dérapage incontrôlé.

Si vous êtes le ou la partenaire actif·ve, c’est probablement vous qui constaterez la situation. Sachez l’annoncer le plus posément possible, en gardant en tête que la personne qui vous accompagne a probablement fait de son mieux mais que parfois, les voies du Seigneur sont impénétrables et un imprévu pointe le bout de son nez. « Shit happens », disent nos amis anglo-saxons avec leur sens de la formule habituelle. De façon générale, le bon goût suggèrera alors de ne pas trop s’attarder sur la chose, afin de ne pas appesantir inutilement la situation.

Si vous êtes le ou la partenaire passif·ve, sachez accepter cette nouvelle sans vous accabler. Le corps est ainsi fait et toutes les précautions que vous pourrez prendre sont parfois insuffisantes, il faut l’accepter avec philosophie.

Il est possible que vous souhaitiez tou·te·s les deux poursuivre après l’incident (et quelques précautions éventuelles) ou que l’un·e de vous préfère arrêter là votre interaction sexuelle : dans ce dernier cas, il convient de respecter cette décision sans la discuter. Et il est bien évidemment tout à fait malvenu de s’attendre à ce que le ou la passif·ve se confonde en excuse pour un accident dont il ou elle n’est pas vraiment responsable.

Comme vous le souligniez très justement dans votre question : « un accident est vite arrivé ». Vous l’avez compris : le savoir-vivre élémentaire commande de ne pas dramatiser une situation qui est tout à fait banale. Ne laissez-pas ce simple incident vous abattre et comme après une chute de cheval, n’ayez pas peur de remonter en selle ! [rires]

Amusez-vous bien !

N. de Q

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