Savoir bien se comporter en tout lieu et en toute circonstance, obéir aux règles de la politesse avant de rouler des pelles, respecter l’hospitalité chez un plan cul, inviter des ami·e·s à une partouze : l’art de vivre est la clé du bonheur et du succès. Face aux nombreuses sollicitations que nous recevons, Friction Magazine a contacté une experte en savoir-vivre : la baronne Nadine de Q répond à vos questions dans cette nouvelle chronique.
Retrouvez les réponses de la baronne ici et n’hésitez pas à nous envoyer vos questions à hey@friction-magazine.fr.
Madame la baronne,
Voilà un cas très pratique qui s’est présenté à moi : j’ai joui trop vite. Mon amant jouit trop lentement. Que faire ?
— Franck-Pedro
Mon cher ami,
Voilà en effet une situation qui se produit fréquemment.
Je soupçonne, car cela serait fort peu convenable, que vous n’êtes pas en pleine action au moment où vous écrivez ces lignes. J’en profite donc pour une petite digression : sachez que la maitrise de l’instant fatidique repose avant tout sur la pratique et qu’il est donc tout à fait recommandable de s’exercer, aussi souvent que possible, seul·e ou entre ami·e·s.
Pour en revenir à votre cas pratique, il convient de signaler qu’aucune règle de bienséance, aucune convention de courtoisie ni aucun traité de politesse ne fait de la jouissance un passage obligé d’une relation charnelle. Bien que ça ne soit donc pas obligatoire, il reste toutefois généralement appréciable que la première personne ayant atteint l’orgasme tente quelques efforts afin de satisfaire tout le monde à égalité, sauf signal contraire envoyé bien entendu.
Selon mon estimé confrère Maxime Donzel, qui a réalisé (je n’en doute pas) de nombreuses études sur la question, le temps que vous pourrez consacrer à cette tâche ne devrait en aucun cas dépasser 1 minute et 25 secondes. Au delà, vous pourrez le cœur léger laisser votre partenaire vaquer seul à cette occupation.
Bien à vous,
N. de Q