LIBÉRATIONS SEXUELLES, RÉVOLUTIONS VISUELLES : une rétrospective à voir à la cinémathèque française

On n’était pas habitué.e.s à apprécier le travail de la Cinémathèque Française, notamment depuis sa rétrospective Polanski. C’est donc avec surprise (et plaisir) que nous avons appris qu’une rétrospective intitulée « LIBÉRATIONS SEXUELLES, RÉVOLUTIONS VISUELLES.

Cerise sur le gâteau, c’est le chercheur et réalisateur du documentaire Rien n’oblige à répéter l’histoire (2014). Stéphane Gérard, que l’on aime beaucoup chez Friction, qui programme cette rétrospective avec Nicole Brenez, professeure et spécialiste du cinéma d’avant-garde, qui a démarré le 19 juin et se déploiera en 32 séances jusqu’au 11 juillet.

Rien n’oblige à répéter l’histoire/History doesn’t have to repeat itself, Stéphane Gérard (2014)

Niveau programmation, le parti pris est celui « des combattants et des parias, celui des films les plus engagés tant politiquement qu’esthétiquement. Les films pour lesquels il a fallu aller en prison (Jonas Mekas pour Un Chant d’amour), ceux qui ont subi ou bravé la censure (Race d’Ep, Ixe, Baise-moi…), ceux dont les signataires ont dû rester anonymes pendant des décennies (Pink Narcissus), ceux qui ont provoqué la ruine de leurs auteurs (Salomé), ceux qui émergent à peine de l’oubli (André Almurò, José Rodrìguez Soltero, Frank Simon…), ceux qui ignorent superbement les circuits usuels de la visibilité (à peu près tous), ceux qui reviennent de chez l’ennemi (Tearoom), ceux qui n’espéraient rien pour eux-mêmes et tout pour autrui, bref tous ceux qui en raison de leur courage, de leur beauté, de leur énergie, ont défié leur époque et ainsi contribué à délivrer la nôtre. « 

On ne manquera pas d’assister à ces séances. Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site de la Cinémathèque Française ou sur facebook.

Plein tarif : 7€ / Tarif réduit par le biais du centre LGBTI : 4€

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