La commu a du talent et encore plus quand elle se lie ! On vous présente un jeune crew de DJs qui va monter : SCUMWAVE en mots et en play :
De manière très factuelle : votre date de naissance ?
Ça devait être en mai 2020 où une connerie comme ça. Pendant le « Premier Confinement » comme le nomme l’expression presque sacrée. On avait du temps pour y penser et préparer des trucs. On a eu envie de faire un mix à distance, à plusieurs mains, et il faut croire qu’on avait de la suite dans les idées.
Présentez-vous ! Pourquoi Scumwave ? Qui se cache derrière le gang ?
Nous, c’est : Dépression Mondaine, Gaël Lapasset, Guipol, Ju, Mïca Meltœ et Naominitel. Nous sommes six personnes queers / transpédéEsgouinEs qui nous connaissons des réseaux festifs et militants, qui nous entendons bien et qui avons eu quelques occasions de mixer les unEs avec les autres, à Paris, à Marseille et à Bordeaux.
On aimait bien aussi le fait de réunir des univers musicaux complètement différents, voire dissonants. Si tu nous book touTEs à ta soirée, ça ira du reggaeton à la techno, chaud-froid, du 90 au 210bpm.
ScumWave n’a pas de genre musical, on est non-binaires si tu veux.
Nous appartenons à divers autres projets musicaux, par exemple certaines d’entre nous sont de Error.TPG, d’autres comme Naominitel avaient déjà un projet solo. Nous sommes entre Paris et Marseille et nous sommes un monstre polycéphale. Nous sommes exactement telle qu’est décrite la trinité dans la doctrine chrétienne : nous somme Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit en une seule entité. Nous somme un être consubstantiel.
Un ou deux sons qui fédèrent votre crew ?
On se bat tout le temps pour mettre la musique en soirée, du coup on vous a préparé une petite playlist : on partage ce genre de sons en secret, ça fait notre force sous-jacente 💜
Est-ce que votre musique est politique ? Si oui, vous pouvez développer, si non : je ne vous crois pas.
On a sans doute une cohérence musicale avec qui on est politiquement, que ce soit dans la selecta des dj sets ou dans les tracks que l’on compose : ça peut être le fait de privilégier des sons de meufs et de queers, ou de sampler un discours militant qui a fait date dans l’histoire de nos luttes…. mais de là à qualifier cela de « militant » ou « politique », il y a un océan que nous ne franchirons pas. Après, on peut par contre considérer que « la fête est politique » dans le même sens que l’on dit du privé qu’il est politique : ce qui se passe en teuf résulte de, et s’inscrit dans, les rapports sociaux qui régissent nos vies, la fête n’y échappe pas – voire participe souvent à les reconduire. Mais on suppose aussi que ce qui se passe en teuf peut, ou pourrait, aussi dès à présent être le lieu d’expérimentations d’autre chose – ce qu’on l’on fait de la fête, comme du « personnel » ou de n’importe quelle autre dimension de nos vies, est politique en ce sens aussi.
A quoi rêve scumwave ?
À la fin du coronavirus et la démission de Gérald Darmanin.
Et de Lallement.
Au procès de Gérald Darmanin.
Et bien sûr, à l’organisation de notre première soirée.
Quelles sont vos prochaines dates (lol pardon)
Gaël travaille actuellement à l’élaboration des hologrammes du crew afin de pouvoir prochainement mixer en plusieurs endroits simultanément et sans risque sanitaire – des vrais hologrammes en 3D, pas comme ceux de Mélenchon. (ndGaël: je travaille juste sur un moyen de dissocier sans conséquences en plein stream).
Et on espère bientôt NO TERF NO SWERF #2
Oh ouiiiiiiiiii nous aussi tellement, dès que possible ❤
L’équation [soirées de soutien financier à des orgas communautaires + expérimenter d’autres horaires de teuf permettant à touTEs clubber différemment] permet de rendre la teuf un peu plus politique, du coup.
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