À l’occasion du premier évenement organisé par Pauvre Diable au Hasard Ludique, Vickie Cherie performera vendredi 28 avril aux côtés de 4 autres artistes pour vous emmener dans les contrées lointaines de la musique pop. Après l’épisode The Pirouettes et un premier EP solo intitulé Trust the Process, la chanteuse revient avec un nouvel EP, OH HONEY. Trois chansons et deux morceaux instrumentaux composent l’enregistrement. Cinq symphonies de poche qui confirment que l’artiste a quitté le monde de la pop télévisée pour explorer des sentiers moins balisés. Nous l’avons rencontrée.
Pour commencer je voulais que tu reviennes un peu sur ton parcours depuis que tu t’es lancée en solo.
C’était il n’y a pas si longtemps, il y a un an et demi à peu près. J’ai commencé par faire des morceaux qui se sont mis ensemble pour faire un EP qui s’appelait Trust the process et j’ai décidé de faire des vidéos pour tous les morceaux de cet EP. J’ai ensuite fait un deuxième EP qui est le pendant plus dark du premier, plus hivernal et qui est sorti au mois de février. Un des trucs les plus importants que j’ai faits cette année, c’est que j’ai fait un live pour présenter ces deux EP qui est composé à 50% de vidéo. C’est un spectacle audiovisuel en fait.
Tu disais que cet EP était plus dark. Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je pense que je suis assez inspirée par les saisons, déjà. Les périodes de l’année m’influencent pas mal. Le premier EP est sorti au printemps et déjà rien que par son titre, il véhiculait de l’espoir et de la lumière. Le deuxième, je l’ai composé lorsqu’on rentrait dans l’hiver, du coup j’ai fait des morceaux plus sombres entre guillemets. Visuellement j’ai été pas mal inspirée par les pochettes de Stevie Nicks, la chanteuse de Fleetwood Mac qui a une esthétique très sorcière, on va dire mais aussi par des affiches de films d’angoisse comme Phenomena pour la pochette. Pour la musique, je suis un peu partie dans tous les sens. C’est dur de résumer les inspirations de manière générale.
Dans cet EP, ta musique est peut-être un peu moins pop et un peu plus expérimentale… Comment est-ce que tu la qualifierais ?
Qualifier, c’est compliqué, surtout que c’est tout le temps différent. Mais ça part quand même d’une envie de faire de la pop. Avec beaucoup de mélodies… de la pop magique, un peu.
Comment ça se passe le live ? tu parlais de spectacle audiovisuel…
C’est comme une espèce de vivarium dans lequel je suis avec de la vidéo devant et derrière et j’évolue dans ce truc-là du début à la fin. Il y a beaucoup de vidéos, donc que je fais à partir d’archives. C’est un vrai spectacle musical.
En parlant de vidéo, est-ce que tu peux nous parler un peu du clip de « Friends to play cards with » ? Comment s’est passée la collaboration avec Amal Crossing ?
J’ai demandé à Amal de faire une lyrics vidéo pour cette chanson. Cette chanson, c’est un peu une déclaration d’amour à mes ami·es et ça parle de situations hyper réconfortantes : tu es avec tes ami·es et tu joues aux cartes, et c’est apaisant et calme. Je voulais que le clip soit dans cette veine-là. Elle a choisi des petits lapins pour personnifier les êtres humains, ce que je trouvais vraiment très touchant. Elle a très bien illustré la douceur de ce que j’avais envie de véhiculer.
Quels sont tes projets pour la suite ?
J’aimerais bien faire un album donc c’est ce que je vais faire dès que je peux m’y mettre. J’ai quelques dates de concert aussi jusqu’en septembre.