La ZouZance aime les meufs, un peu, beaucoup, à la folie

Nous aussi, chez Friction, “on aime les meufs créatives, les nanas qui ont 20 000 projets, les go qui chassent le glitter au fond de l’océan, celles qui gribouillent sur les coins de table, celles qui t’habillent de love et de paillettes, celles qui t’offrent des shoots d’adrénaline sur leur table de tatouage, celles qui te balancent du gros son”. On vous donne donc rendez-vous à la folie ce jeudi 17 novembre pour Le Festival de la Zouz, un évènement 100% meuf.

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Grl Powr

La soirée est organisée par La ZouZance, “un collectif de meufs né de la rencontre des filles du Mermaid Express et de Leslie Préel, avec l’envie de proposer un événement pluridisciplinaire avec une prog paillettes et girl power,” nous disent les organisatrices. Place, donc, à une prog exclusivement féminine : “Parce que créer des espaces de visibilité pour les créatrices femmes nous tient à cœur”.

Et puisque chez Friction, on assume notre misandrie on soutient les line-ups non-mixtes, on est d’ailleurs partenaires de l’événement.

Rencontre avec Leslie Préel

Pour ouvrir la soirée, la comédienne Lola Savatofski lira des passages de N’être que soi, le tout premier livre de notre Leslie Préel préférée (et rédactrice pour Friction). Ce roman raconte les errements amoureux d’une jeune femme (anonyme) de 26 ans, en quête de stabilité mais pas encore tout à fait adulte. Comment se construire et s’émanciper après tant d’années à lutter contre soi-même ? Comment, une fois débarrassé.e du poids de la norme, parvenir à devenir soi ? Comment se rencontrer enfin ?

© Gaëlle Matata

Loin des paillettes et des incantations naïves style “it gets better”, Leslie Préel évoque les hésitations identitaires ainsi que la solitude qui pointe son nez une fois passés les 25 ans, quand les études se terminent et que les ami.e.s se casent. Un témoignage intime qui devrait résonner chez pas mal de personnes queers (et pas que).

Une projection en exclusivité

Chill Okubo (a.k.a. Cécile Friedmann),photographe française d’origine Japonaise et Allemande, projettera ensuite en exclusivité son documentaire militant sur le Mariage Pour Tous. Un projet (pour l’instant) anonyme sur lequel elle travaille depuis 2013. 

« J’ai souhaité montrer le rôle que jouent les médias dans la fascisation rampante de la société française, lorsqu’ils se focalisent davantage sur des petits groupes réactionnaires tels que Civitas plutôt que sur des formes d’activisme de gauche minoritaires, ici le collectif Oui Oui Oui. J’ai voulu aussi parler des différentes formes de résistance. »

De la folie au paradis

Côté musique, le warm-up sera assuré par ZOUZ 20 000, un duo composé de DJ Nisshabibi et de HoneyBillie, maintenant (presque) reconnues internationalement. On retrouvera également Marion, DJ résidente des soirées la Klepto, et qui nous avait fait l’honneur d’un podcast exclusif il y a quelques temps.

Enfin, on viendra applaudir la Norvégienne Rikslyd a.k.a. Diis Paradiis, dont on est super fans depuis qu’on l’a vu se dandiner avec nonchalance à La Java il y a quelques années.

 

 

Un festival pluridisciplinaire

Pour mettre en avant des meufs dans tous les domaines, ce festival pluridisciplinaire accueillera également la fripperie glitterisée des filles du Mermaid Express, dont on vous parlait longuement cet été. La tatoueuse Léa Le Faucon donnera corps à son art sur celles et ceux qui le souhaitent.

Morgane Ortin, éditrice en chef chez Des Lettres, animera un atelier “pour apprendre tous les secrets de réussite d’un sexto, ou comment chiner et allumer la flamme par les mots et d’étranges cartes magique”.

Les illustratrices ChaWiyana et Marthe’Oh exposeront également leurs oeuvres, accompagnées de Katia Queendom qui tiendra un stand pour présenter ses créations et bijoux.

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Le Festival de la Zouz, jeudi 17 novembre à la folie

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