Pour cette 4ème occurence de Dessine-moi un camion, notre rubrique dédiée aux arts visuels, on a décidé de vous parler de Daze, qui expose dès mardi 25 juin aux Souffleurs pour une durée d’un mois.
Garçon précoce avant tout, Daze a découvert sa passion dans sa chambre dès le plus jeune âge, « en crayonnant frénétiquement des dinosaures », se souvient-il : « Quelques années plus tard je me suis mis à dessiner des BD érotiques mais je me suis stoppé quand ma mère est tombé dessus ».
C’est aux Beaux-Arts d’Angers que, quelques années plus tard, il laissera libre cours à ses obsessions, esquissant des nus à l’encre de Chine, craies et fusain, et travaillant le trait noir et l’ombre pour réaliser « des séries de portraits contrastés, des nus, des corps qui se touchent. »
Après une longue pause, Daze − devenu entre temps directeur artistique, motion designer et illustrateur − a retrouvé l’inspiration en sortant dans la communauté LGBT. Depuis, l’illustrateur croque de temps à autres ses copines drag queens (on lui prête parfois une amitié avec Clémence Trü, bien que l’intéressée démente), et a réalisé des artworks pour le collectif queer des Paillettes ou pour la soirée naturiste Beautiful Skin du collectif Bragi Pufferfish.
Revendiquant un dessin « mi-taquin, mi-kinky », l’illustrateur confie : « J’aime illustrer le désir. J’aime faire sourire avec le sexe. J’aime esquisser la tendresse entre des corps. Mais ce que j’aime par dessus tout c’est détailler des poils avec mon stylet. Quand je dessine des poils je rentre dans une transe et dans une obsession du détail comme si je créais une dentelle ».
Daze
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