Fatima Daas : 50 nuances de gouines

Dernier lu, rentrée littéraire, le roman d’auto-fiction de Fatima Daas « La petite dernière » est assurément la lecture gouine du moment. Engloutie en deux jours, j’ai presque envie d’une deuxième vague !

Il faut dire que Fatima manie le mot et le répétition-plaisir avec brio. Après avoir fait ses classes sur les bancs de Paris 8, dont le master en création littéraire s’avère être un vivier de talent goudoux, elle nous livre, à seulement 24 ans, ce premier roman brut plein de talent.

Dans son livre on reconnaît le Cabaret Sauvage en temps de WET. On mouille pour Nina. On se dit que la langue Arabe est si belle.

Ce que je préfère dans la voie de Fatima c’est qu’elle ne livre aucune réponse, elle expose, elle raconte. Simplement. La nuance et l’identité musulmane, arabe, lesbienne, française, croyante, souvent seule, d’une jeune femme pleine de doutes qui n’a de cesse de questionner.

D’ailleurs elle répond à plein de questions sur France Cul :

Le génie lesbien ??

Entre ce premier livre et celui d’Anne Pauly Avant que j’oublie (vivement conseillé), je vais me mettre à croire au génie lesbien et ma mère aussi ! Histoire de rester dans une veine communautaire, je m’en vais lire le dernier livre sorti aux éditions Cambourakis et dont l’auteur est la co-fondatrice d’un zine qu’on adorait : It’s been lovely but I have to scream now. j’ai nommé Marcia Burnier ! Son premier roman Les orageuses fera d’ailleurs l’objet d’une chronique Friction par Yasmina.

Gouine toujours !

*VD : Virginie Despentes 

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