Après un lancement très réussi en mars 2021, deux tirages et plus de 20 000 exemplaires vendus, dont la moitié en librairie, la revue des révolutions féministes La Déferlante est de retour pour un deuxième numéro. La Déferlante est une parution trimestrielle qui a pour vocation de penser l’époque au prisme du genre et d’analyser la société dans une perspective féministe. Dans le premier numéro, on pouvait, par exemple, lire un entretien entre Céline Sciamma et Annie Ernaux, des textes d’Alice Zeniter et Kaoutar Harchi, ou encore un entretien avec Amandine Gay.
Les points forts de La Déferlante, outre son contenu de qualité, résident dans le fait de proposer dans un bel objet de 160 pages un propos toujours accessible et pédagogique. La révolution, oui, mais à portée de tous-tes. Une mine d’or pour appréhender les problématiques qui traversent le militantisme féministe aujourd’hui. Autre point remarquable, le projet est porté par des équipes presque exclusivement féminines, La Déferlante s’appuie sur un solide comité éditorial composé de journalistes, chercheur-ses et militant-es.
Le deuxième numéro, à paraître le 17 juin , s’annonce tout aussi réjouissant que le premier. Au programme, par exemple, un dossier intitulé « Manger, le genre passe à table » ou une rencontre entre Agnès Jaoui et Clémentine Autain. On pourra aussi lire les bandes-dessinées de Lisa Mandel ou découvrir celles des Martiniquaises Jane et Paulette Nardal dont le travail fut éclipsé par la notoriété de Senghor ou Césaire mais qui fut fondateur pour l’émergence de la « conscience noire ». Les lesbiennes se réjouiront à la lecture d’un portrait de Wittig ou à l’évocation de Baise-moi de Despentes. Nous ne voudrions pas vous gâcher le plaisir de la découverte, nous en resterons donc là dans l’énumération des contenus à attendre de ce nouveau numéro.
La Déferlante, 160 pages, 19 €, en librairie le 17 juin 2021. Commander le numéro 2 ou s’abonner : ici