Le 17 juillet prochain, l’équipe de la Queer Week te donne rendez-vous à la Cité Fertile pour une journée bien-être et zine fair. Au programme, une tombola XXL, un atelier de dessin avec le collectif Modèle vivant.e pour célébrer la diversité des corps hors du cadre hétéronormatif et de nombreux stands et ateliers pour prendre soin de soi après ces mois éprouvants. Il y aura également un atelier de théâtre avec la compagnie du chien soleil. Et bien évidemment, LA Queer Art & Zine Fair pour découvrir de nombreux-ses créateurices queer.
Friction y sera et nous présenterons 3 fanzines réalisés par nos auteurices.
La Lune et les Abysses de Maxime Lavalle est un ensemble de poèmes sur l’avant, le pendant et l’après d’une relation éphémère entre deux pédés. Ou alors larmes de joies, gouttes de sperme et pleurnicheries en rimes. Ou alors une vie sexuelle et amoureuse aussi banale que divertissante. Ou alors des mots crachés pour donner de l’importance à l’échec. Ou alors des mots pour honorer les morts, les sentiments et les cochoncetés. Ou alors un énième mec qui parle de son cul et de ceux qui sont rentrés dedans.
Vacarme, fanzine d’une autrice gouine torturée, écrit par Roxane, est composé de textes brutaux et de photos prises à l’Iphone. Ce quatrième volume regroupe des textes évoquant l’addiction hardcore à l’alcool, ses joies, ses violences et parfois des questionnements autour de la (non) gestion communautaire de nos rapports complexes aux produits en général. A ne pas lire en descente, donc.
Écrire pendant l’apocalypse
Les textes regroupés dans ce zine ont été rédigés, pendant le deuxième confinement, lors du premier atelier d’écriture en ligne organisé par Friction Magazine et animé par Leslie Préel. Lors de cet atelier, les participant·e·s ont tiré au sort un extrait, une phrase ou quelques mots issus du roman « Apocalypse Bébé » de Virginie Despentes.
Chaque participant·e·s avait une vingtaine de minutes pour produire un texte en s’inspirant de l’extrait qu’iels avaient pioché. Cet atelier d’écriture a été un moment de partage intense. Les participant·e·s ont pu écrire, lire et échanger autour de leurs textes. L’anonymat d’internet produit parfois de la magie. C’est pour continuer de partager cette magie que nous avons choisi de publier ces textes.