Dans son nouveau projet Still Life, Maud Geffray mêle instruments classiques et musique électronique en rendant hommage à la musique de Philip Glass. Elle dévoile aujourd’hui le clip de « Still life, pt. 5 ». De l’oeuvre de Glass qui a baigné son enfance, Maud Geffray, accompagnée de la harpiste Lavinia Meijer, s’est concentrée, sur les deux classiques « Einstein On The Beach » et « The Photographer » : « L’important était de trouver des points de jonction, des passerelles entre ces deux œuvres, comprendre son sens de la répétition, sa façon d’utiliser des boucles qui ne sont jamais identiques, explique-t-elle. L’idée n’était pas de faire des reprises exactes et c’est ce qui m’a séduit dans ce projet. Lavinia est une spécialiste de Glass, et elle l’interprète à merveille, mon rôle était de bousculer tout ça, d’emmener tout ce monde ailleurs, vers les machines, l’électronique et mon ressenti. »
« 1, 2 , 3, 4 » » you’re the light of my life »… Tout en gardant quelques motifs vocaux emblématiques de Philip Glass (chiffres répétés, textes courts qu’elle récite a sa manière), Maud Geffray crée dans cette part 5 de STILL LIFE (basée sur le Knee 5 de Einstein on the Beach) une sorte de voyage onirique et romantique, mélancolique et élégiaque. Ce Einstein on the Beach revisité par Maud Geffray porte au plus profond de lui l’univers cinématographique et onirique développé par Maud Geffray, comme si elle prenait la main de Philip Glass pour l’accompagner en club ou en rave, et lui montrer l’immensité de son influence sur les musiques électroniques actuelles.
L’album Still life sortira le 18 octobre. Maud Geffray sera en concert à la Cigale ce jour-là.