Pour ce deuxième volet de notre série Dessine-moi un camion, notre nouvelle série d’articles dédiée aux arts visuels, nous avons le plaisir de vous présenter le travail de Daria Ivanova qui exposera une sélection de photo-portraits dans le cadre du festival Cineffable. Cette série, à la limite du voyeurisme, montre le cycle inévitable que traversent les personnes dites « folles ».
Daria explique : « Mon art est autobiographique d’où le nombre important d’autoportraits. J’aborde principalement les thèmes du trouble mental et du monde upside down qui transgresse la frontière entre « normalité » et « folie ». Borderline et psychiatrisée, j’utilise mon art comme thérapie personnelle. Cela m’aide à évacuer certains sentiments obscurs et à partager avec d’autres des émotions qui ne peuvent s’exprimer aussi bien par des mots. »
Daria Ivanova est une artiste queer féministe, à la fois graphiste, cinéaste et photographe, elle oeuvre dans les domaines de l’art brut, de l’art expressionniste et de l’art expérimental.
Daria peint aussi des corps nus, torturés, en souffrance. Elle explique : «J’aime le corps déformé, tendu, écrasé, tordu. Nu, alors démasqué, alors vulnérable. J’aime le corps laid, non conforme, bizarre. Le corps qui reflète ce que les gens appellent «la folie», qui reflète la souffrance.» Ce sont ces corps que nous avons choisi de vous montrer.
Daria Ivanova
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