« Suite à de nouvelles mesures sonométriques effectuées chez nos voisinEs, nous devons entreprendre des travaux d’insonorisation dans les plus brefs délais, sans quoi il nous sera interdit de passer de la musique au bar. Ce qui serait non seulement extrêmement malaisant, mais nous conduirait aussi à la fermeture. »
C’est ainsi que commence le texte du pot commun qui invite les queers à se mobiliser pour La Mutinerie (dont on vous a déjà parlé ici, ici ou encore ici), seul bar culturel, à concerts, drague-cul, ateliers, concepts-cyborg, performances-danses pour « Les meufs gouines, bies, trans’, queers » à Paris.
Il faut trouver 80.000€ (soit 66 loyers remboursés de député.es : je lance ici un appel à LREM).
La belle histoire, c’est la mobilisation qui a suivi ce naufrage annoncé sous peine de solidarité. Un groupe de Queers indépendant.es s’est formé pour aider à trouver des solutions et a rapidement donné lieu à plusieurs jolies initiatives pilotées par l’équipe réduite mais motivée du bar :
- une soirée de soutien à La Java le 21/12
- une autre en janvier (je n’ai pas plus d’infos à l’heure actuelle)
- une self-ish + vente de l’amour le mardi 16 janvier 2018 au Point Ephémère (en cours d’organisation)
Bref, n’étant pas très porté.es sur Noël, nous vous invitons chaleureusement à offrir quelques euros pour les potes-communes de la Mut’ à Tatie Jackie et/ou quelques heures de vos déhanchés endiablés aux trois soirées annoncées.
Que la solidarité anime enfin cet enfer capitaliste hivernal et fasse de 2018 une année de mutation vers un avenir meilleur et une société qui se sert les coudes au bar et dans la vie.
Tous nos baisers. Pardon pour l’envolée lyrique.
[…] créateur.trice que tu admires particulièrement ? Les créatrices de la Mutinerie […]